Oleg - Frederik Peeters
À travers ce livre, Frederik Peeters nous propose une fiction autobiographique ultra intime incarnée par son alter ego Oleg, dessinateur de bande dessinée et avatar de l’auteur.
La page blanche, l’angoisse symbolique de tout créatif, est la trame de fond de ce récit, et la trame implicite du quotidien de l’auteur. Alternant entre ses peurs, l’amour des siens, de sa femme, de sa fille et ses relations compliquées avec le monde qui l’entoure, Frederik Peeters joue avec son deuxième soi, Oleg, afin d’affronter la vie. Isolé, presque en ermite, il se déconnecte pour mieux écrire son prochain livre et se retrouve vite confronté à un manque d’inspiration, à des questionnements sur son métier, son quotidien, son rythme. Loin de lui l’idée que son prochain livre mettrait en scène sa propre vie.
Mais c’est le cas, et l’auteur révèle, avec subtilité, les craintes et les joies du métier, ses moments de doutes, de plaisir, d’expériences fictives comme réelles. C’est hyper touchant et brut, inspirant grâce aux scènes fantasmées, comme flippant lors du retour sur Terre.
Excellent roman, magnifiques dessins, une histoire faisant bizarrement écho à un problème général dans le milieu de la bande dessinée (ou de la création plus globalement ? Qui sait !) et nous rappelle les mêmes craintes que celles de Daniel Blancou et son livre « Un auteur de BD en trop » présenté fin d’année passée.
La page blanche, l’angoisse symbolique de tout créatif, est la trame de fond de ce récit, et la trame implicite du quotidien de l’auteur. Alternant entre ses peurs, l’amour des siens, de sa femme, de sa fille et ses relations compliquées avec le monde qui l’entoure, Frederik Peeters joue avec son deuxième soi, Oleg, afin d’affronter la vie. Isolé, presque en ermite, il se déconnecte pour mieux écrire son prochain livre et se retrouve vite confronté à un manque d’inspiration, à des questionnements sur son métier, son quotidien, son rythme. Loin de lui l’idée que son prochain livre mettrait en scène sa propre vie.
Mais c’est le cas, et l’auteur révèle, avec subtilité, les craintes et les joies du métier, ses moments de doutes, de plaisir, d’expériences fictives comme réelles. C’est hyper touchant et brut, inspirant grâce aux scènes fantasmées, comme flippant lors du retour sur Terre.
Excellent roman, magnifiques dessins, une histoire faisant bizarrement écho à un problème général dans le milieu de la bande dessinée (ou de la création plus globalement ? Qui sait !) et nous rappelle les mêmes craintes que celles de Daniel Blancou et son livre « Un auteur de BD en trop » présenté fin d’année passée.
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