Le Grand Je - Rachel Deville
Entouré de personnages nus et imberbes et à l’anatomie pour le moins atypique, sans bras, sans jambes ou sans tronc, Gus arrive toutefois à se distinguer et dénote de cette masse : il a trois têtes. Or, esclave moderne du grand capital, Gus n’arrive plus à tenir la cadence de production effrénée imposée par un supérieur aux relents totalitaires. Sans même parler du fait qu’il ne sait pas vraiment s’il a sa place sur cette planète. Le tout renforcé par une consommation d’alcool qui n’améliore pas son cas, Gus est au fond du trou, tiraillé entre ses trois esprits. Même sa psychanalyse semble être au point mort. Jusqu’au jour de trop, au ras-le-bol général : il finit par rendre son tablier.
Univers uniquement en noir et blanc, Le grand Je marque par ses décors géométriques et ses scènes d’usine qui asphyxient notre pauvre protagoniste (et ses lecteurs et lectrices). Minimaliste formellement mais terriblement efficace, Rachel Deville déploie une fable sociale et politique qui ne manquera pas de vous interroger sur vous, votre identité et votre place au sein de ce monde.
Univers uniquement en noir et blanc, Le grand Je marque par ses décors géométriques et ses scènes d’usine qui asphyxient notre pauvre protagoniste (et ses lecteurs et lectrices). Minimaliste formellement mais terriblement efficace, Rachel Deville déploie une fable sociale et politique qui ne manquera pas de vous interroger sur vous, votre identité et votre place au sein de ce monde.
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