Pure introspection déguisée en comédie absurde, Chausse-trape nous plonge dans une virée chaotique lors de laquelle le protagoniste (l’auteur Henri Crabières donc) est enlevé par deux énergumènes prêts à tout pour lui faire vivre un enfer.

Au-delà du récit tantôt trop drôle, tantôt (un peu) violent qui nous a tout particulièrement plu, on est surtout tombé sous le charme de son langage graphique : que de noir et de rouge, le trait d’Henri Crabières est assez unique, confondant les visages, les mots ou les mouvements dans une même ligne. Imprimée en bichromie offset, c’est un super objet qu’on valide fort.