Dans la série des dystopies qu’on adore vous présenter depuis toujours, Métax s’inscrit parfaitement dans la lignée. C’est parti !

Tout commence lorsqu’on découvre une société suffocante et pendue au crochet de la découverte d’un nouveau gisement du mystérieux Métax, minerai qui a rendu ce royaume si prospère. La situation est plus que tendue, l’ingénieur en charge de l’extraction comprend vite que s’il n’y a pas de nouveau gisement découvert rapidement, il ne verrait plus jamais la couleur d’un quelconque minerai… À l’extérieur, la foule gronde, les attentats s’enchaînent, les exécutions secrètes pleuvent et un virus s’invite à la table. En gros, c’est le bordel au royaume et notre héros se rend vite compte qu’il est un maillon clé de cette machine plus que grippée.

« Avec ses compositions et son découpage cinématographiques, Métax nous transporte dans un univers suffocant où les routes sinueuses semblent ne jamais mener nulle part. » Éditions Cornélius

Visuellement étouffant, la narration graphique est pensée comme un film de science-fiction, on se noie très vite dans une ambiance lourde et presque toxique dont espère être délivré rapidement. Très fort sur le fond comme sur la forme, Métax, nous propose une dystopie comme on les aime.